Selon un récent rapport élaboré par la Commission de l’Union africaine (CUA)et le Centre de développement de l’OCDE, la «Tunisie affiche des taux d’obtention de diplômes en STIM ( science, technologie, ingénierie et mathématiques ) supérieurs à 20%, associés à des taux de scolarisation élevés dans l’enseignement supérieur».
Le rapport économique «Dynamiques du développement en Afrique 2024 (AfDD 2024)» a indiqué que la Tunisie ainsi que l’Algérie, Maurice et leMaroc sont les pays africains qui ont ce nombre important de diplômés en STIM, qui reste un indicateur important dans le contexte des politiques dedéveloppement des compétences. Par conséquent, ces pays jouissent d’une bonne qualité de la main-d’œuvre.
Selon le même rapport, en 2024, l’Afrique devrait atteindre une croissancemoyenne du PIB de 3.5% et compter cinq des dix économies à la croissance laplus rapide au monde. Le taux de croissance de l’Afrique sera supérieur à lacroissance mondiale, estimée à 3.1%, et devrait atteindre 4.0% en 2025, contre 3.2% au niveau mondial. Ces perspectives de croissance peuvent être davantage stimulées en s’appuyant sur le dividende démographique lié à la croissance de la population en âge de travailler qui devrait doubler d’ici à 2050 et représenter 86% de l’augmentation totale de la population mondiale. Avec une population croissante de mieux en mieux éduquée, les pays africains se dotent d’un réservoir de talents sans précédent.
À signaler que l’Union africaine s’est engagée à améliorer les perspectives éducatives et professionnelles de la jeune main-d’œuvre africaine. Le développement des compétences est au cœur de son Agenda 2063 et l’éducation est le thème de l’Union africaine pour 2024.