Lors d’une réunion tenue le dimanche 1er décembre 2024, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a rejeté une proposition visant à combattre la fuite des cerveaux tunisiens.
Intégrée au projet de loi de finances 2025, cette initiative a rapidement suscité une vive controverse. Retirée par le député Fakhreddine Fadhloun, faute de soutiens suffisants, la proposition imposait aux diplômés en médecine, ingénierie et autres spécialités techniques exerçant à l’étranger de rembourser 50% des frais de leur formation sur cinq ans.
Jugée inconstitutionnelle et liberticide, elle a été fortement critiquée par les ordres des médecins et des ingénieurs, qui y voyaient une mesure punitive sans vision stratégique pour freiner la migration des compétences.