Les systèmes de paiement instantané (SPI) actifs en Afrique ont traité un record de 49 milliards de transactions d’une valeur globale de 1036 milliards de dollars l’année dernière, selon un rapport publié récemment par l’organisation AfricaNenda.
Le document indique aussi que le volume des transactions traitées par ces systèmes a enregistré une croissance annuelle moyenne de 37% entre 2019 et 2023.
Quant à la valeur des transactions recensées, elle a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 39% durant les cinq dernières années.
Le rapport, se basant sur les connaissance des acteurs du secteur, des experts en services financiers numériques et des banques centrales et des enquêtes menées auprès des consommateurs, révèle que l’Afrique disposait de 31 systèmes de paiement instantané actifs en juin 2024 contre 32 en juin 2023.
Il s’agit de 28 systèmes nationaux (parmi eux Tunisia mobile money) , et 3 systèmes régionaux, en l’occurrence le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), le GIMACPAY (CEMAC) et le TCIB (SADC).
Seulement sept pays (Egypte, Ghana, Kenya, Maroc, Nigeria, Afrique du Sud et Tanzanie) disposent de plusieurs SPI opérationnels, mais Ghana reste le seul pays où les systèmes nationaux sont interopérables.
Au total, 26 sur 54 pays africains comptent des systèmes de paiement instantanés, mais ce nombre devrait doubler dans les années à venir étant donné que 27 pays se préparent à lancer leurs propres SPI.