Les startups de l’EdTech ont pour objectif de faciliter l’enseignement et l’apprentissage, en mettant la tech au service de l’éducation et en démocratisant l’accès à la technologie. La Tunisie est un terrain parfait pour le développement de ces entités, du moment que c’est un marché très demandeur de cours particuliers pour les élèves, avec un marché émergent pour les étudiants et les professionnels.
Entrepreneurs of Tunisia a publié une infographie dans laquelle elle a essayé de donner une idée sur l’écosystème de l’EdTech en Tunisie qui est composé de:
– Plateformes d’apprentissage en ligne (22 startups): des MOOCs et de l’e-learning pour l’enseignement supérieur et la formation continue,
– Applications éducatives (10 startups): pour l’apprentissage des manques, des mathématiques et des sciences ainsi que des jeux éducatifs et applications interactives pour les enfants,
– Outils de gestion scolaire (9 startups): comprenant des systèmes de gestion de l’apprentissage et des informations scolaires,
– Ressources éducatives numériques (22 startups): des bibliothèques en ligne et des plateformes de ressources éducatives ouvertes, ou des contenus multimédias éducatifs,
– Technologies d’évaluation et de suivi (8 startups): des logiciels de tests et d’évaluation en ligne et des outils d’analyse de données pour le suivi des performances des étudiants,
– Formation professionnelle et de développement des compétences (18 startups): des plateformes de formation en ligne pour les compétences professionnelles et des outils de certification en ligne,
– Réalité virtuelle et augmentée (11 startups): les applications VR et AR pour des expériences d’apprentissage immersives,
– Éducation inclusive et accessible (12 startups): des technologies pour l’éducation des personnes en situation de handicap et des ressources éducatives adaptées pour les apprenants ayant des besoins spécifiques.
En tout, il y a 114 startups EdTech, dont la majorité est située au Grand-Tunis. Plusieurs programmes d’accompagnement sont en place et bénéficient de l’appui de facilitateurs. Le secteur est très porteur et la clé du succès ne réside pas seulement dans le coût, mais essentiellement dans la qualité des enseignants. Ces plateformes permettront de réduire le gap entre les classes socioéconomiques, surtout que les cours supplémentaires semblent être désormais un passage quasi obligatoire pour l’excellence.