Le troisième trimestre 2024 de l’UIB s’est soldé par un PNB de 133,853 MTND, en hausse de 2,9% par rapport à la même période en 2023. La marge d’intérêt de la banque a évolué de 4,2%, à 80,165 MTND. Les commissions en produits ont affiché une amélioration de 1,1%, à 37,019 MTND. Les revenus du portefeuille-titres commercial et d’investissement sont de 16,669 MTND, en légère hausse de 0,9%.
Sur les neuf premiers mois de l’année, le PNB a totalisé 400,853 MTND, en progression de 3,8% en glissement annuel. Les charges opératoires de la banque sont sous contrôle, évoluant de 5,1%, à 200,690 MTND, mais son coefficient d’exploitation est de 50,1% contre 49,5% une année auparavant.
L’UIB fait partie des banques qui cherchent à rationaliser leur prise de risque. L’encours net de crédits a reculé de 244,116 MTND depuis le début de l’année, mais ses dépôts ont grimpé de 350,019 MTND sur la même période. En l’absence de projets rentables, il y a la possibilité de profiter des taux. Le résultat brut d’exploitation de la banque s’est élevé à 200,8 MTND, +62,8% en glissement annuel.
La profitabilité de la banque n’est pas en danger mais elle subira, à l’instar de l’ensemble du secteur, les conséquences du projet de loi de finances 2025 qui stipule une imposition de 40% au lieu de 35%.
Par ailleurs, le marché attend toujours les résultats de réflexion stratégique sur le sort de la participation de Société Générale dans le capital de la banque. C’est l’information capitale que les investisseurs attendent.