Ces dernières années, Moscou a multiplié les partenariats et les programmes d’études en Afrique.
Selon l’agence de presse russe Sputnik, la Russie a récemment lancé des classes préparatoires aux grandes écoles de trois pays africains, Éthiopie, Zambie et Tanzanie.
Sputnik nous informe aussi que ce projet est mené par Rossotrudnichestvo, une autre agence fédérale russe, et ce, en collaboration avec quatre universités fédérales: l’université électrotechnique de Saint-Pétersbourg, l’université technologique Stankin à Moscou, l’université fédérale du Nord-Caucase à Stavropol et l’université fédérale de l’Oural à Ekaterinbourg.
Les premiers étudiants ont déjà intégré les centres culturels russes des pays ciblés où se déroule la formation.
La formation dure 10 mois, et comprend un apprentissage intensif de la langue russe ainsi qu’un module ingénierie et technique, mettant l’accent sur les mathématiques, la physique et l’informatique.
L’objectif de cette formation est de permettre aux étudiants d’intégrer un cycle d’ingénieur dans l’une des universités partenaires et d’envisager une carrière professionnelle.
Ces initiatives montrent que la Russie veut non seulement exercer son influence sur le continent au niveau sécuritaire et économique, mais aussi sur le plan de l’enseignement supérieur.
À rappeler qu’outre cette initiative de classes préparatoires, l’activité russe dans le domaine de l’enseignement supérieur en Afrique s’est intensifiée ces dernières années. Elle se distingue notamment par la création de campus universitaires russes dans les pays africains. C’est par exemple le cas de l’université fédérale de Kazan en Égypte, de l’université pédagogique humanitaire d’État de Perm et de l’université BioTech au Botswana, entre autres.