Les revenus de participations de l’État jusqu’à fin juin 2024 ont atteint 1 239 Mtnd, contre un objectif de 1 260 Mtnd pour l’ensemble de l’exercice budgétaire 2024.
Bien évidemment, la touche de la surperformance de la Banque centrale est claire. La banque des banques a distribué 1 056,762 Mtnd au titre de l’exercice 2023, une aubaine pour les caisses de l’État.
L’objectif final sera dépassé du moment que plusieurs entreprises cotées en Bourse, et dont l’État détient des participations, ont distribué au mois de juillet du dividende, comme la BNA à titre d’exemple. Certainement, d’autres sociétés vont contribuer à ce flux d’ici à la fin de l’année, ce qui promet une recette record.
Cela permet des comptes “consolidés” des entreprises publiques mieux équilibrés, puisqu’il y a des trous gigantesques à combler ailleurs, surtout dans le secteur du transport.
Réellement, il faut travailler sur la durabilité de ces revenus. Historiquement, ils ont évolué en dents de scie. Il faut augmenter le nombre d’entreprises publiques capables de réaliser des bénéfices de sorte à créer un flux récurrent de dividendes.
Toutefois, c’est loin d’être évident. Le gouvernement semble de pencher sur la situation de quelques entités, comme la CPG, le Groupe chimique ou la SNCFT. Arrêter l’hémorragie des pertes serait déjà un succès dans un premier temps. Il faut des programmes solides et qui comprennent des injections d’argent frais et des mesures pour augmenter les recettes. Ce sont deux conditions nécessaires pour la crédibilité de tout plan de redressement.