La Société financière internationale (SFI), le bras financier privé de la Banque mondiale, a lancé un nouveau programme visant à fournir jusqu’à 4 milliards de dollars aux PME des marchés émergents, en mettant l’accent sur les entreprises détenues par des femmes et celles opérant dans les secteurs de l’agriculture et du climat.
La SFI a déclaré qu’elle avancerait les fonds aux banques, aux institutions financières non bancaires, aux institutions de microfinance et aux prêteurs numériques innovants qui prêtent aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME). Ces entités constituent effectivement l’épine dorsale de la plupart des économies en développement, mais elles sont confrontées à d’importants obstacles financiers qui entravent leur potentiel. En moyenne, elles représentent plus de 90% de toutes les entreprises et comptent jusqu’à 70% de l’emploi total et 50% du PIB à l’échelle mondiale.
Pourtant, leur accès au financement a été entravé par le resserrement des conditions de crédit, la hausse des taux d’intérêt et la diminution de l’appétence au risque des prêteurs traditionnels. La SFI espère inverser la tendance en proposant de prendre la première perte sur les prêts.
Pour sa part, l’Association internationale de développement apportera jusqu’à 100 millions de dollars de financement pour contribuer à réduire les risques liés au crédit et aux devises étrangères. Cette nouvelle plateforme de financement s’attaque de front à tous les défis réels, en permettant aux prestataires de services financiers d’apporter un soutien essentiel à ces entreprises.