À travers le monde, 24% des employeurs paient désormais un minimum vital,tandis que 54 % des autres prévoient le faire dans les cinq prochaines années,
selon PwC.
Un minimum vital est défini comme un salaire qui permet de fournir un niveau de vie convenable pour un travailleur et sa famille, selon Global living wage coalition. Il devrait être suffisant pour couvrir les besoins de base, tels que la nourriture et l’eau, et permettre aux gens d’épargner pour des événements imprévus.
Le minimum vital a été promu après la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale.
En 2016, la loi sur le minimum vital national a été adoptée au Royaume-Uni, quand le gouvernement a établi un salaire minimum obligatoire pour tous les travailleurs âgés de plus de 25 ans. Cela a depuis été abaissé à 23 ans.La Nouvelle-Zélande a introduit un minimum vital, bien que pour le moment, ce ne soit qu’une initiative volontaire pour les employeurs.
Le minimum vital est différent du salaire minimum.Plus de 170 pays ont un salaire minimum légal.
Mais dans certains endroits, cela ne suffit pas à empêcher les travailleurs de tomber dans la pauvreté.
Selon la multinationale britannique de biens de consommation Unilever, les avantages de verser un minimum vital sont clairs, même pour les propriétaires d’entreprise. Les consommateurs recherchent des marques qui mènent la charge sur les questions éthiques et votent avec leur portefeuille s’ils ne sont pas à la hauteur.
Verser un minimum vital peut également accroître l’engagement et la productivité des travailleurs, réduisant ainsi le roulement du personnel et les coûts de formation. Relever les travailleurs de la pauvreté fait également croître les marchés de consommation.
En Tunisie, le salaire minimum pour les travailleurs non agricoles varie en fonction du nombre d’heures travaillées : il est de 390,692 TND par mois pour un système de 40 heures et de 459,264 TND par mois pour un système de 48 heures. Pour les travailleurs agricoles, le salaire est fixé à 17,664 TND par jour.
En outre, selon une estimation de Global living wage coalition en 2020, le salaire considéré comme vital dans les zones rurales de la Tunisie était de 695 TND par mois.Ces données mettent en lumière les défis persistants liés aux niveaux de rémunération dans le pays.