Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saied, a participé le 10 juillet à la session d’ouverture du séminaire euro-méditerranéen organisé par la Banque européenne d’investissement (BEI) en partenariat avec l’Union pour la Méditerranée (UpM) axé sur “La connectivité dans la Méditerranée: ensemble pour un avenir meilleur”.
En marge de la conférence MED, Samir Saïed et Felix Mourinho, vice-président de la BEI, ont signé un accord de financement de 40 millions d’euros, soit l’équivalent de 132 millions de dinars, pour la construction de 80 écoles primaires modernes à travers le pays. Cet accord vise à développer une infrastructure éducative et pédagogique afin de lutter contre le décrochage scolaire et de promouvoir une éducation inclusive et équitable. Selon le ministère, cet accord bénéficiera à environ 14 500 élèves. De plus, il prévoit la fourniture d’équipements numériques et l’achat de moyens de transport.
Ce projet, d’un coût d’investissement total de 80 millions d’EUR, bénéficie d’une subvention de 25 millions d’EUR de l’Union européenne, a fait savoir l’UpM.
Présidée par Felix Mourinho, et réunissant des responsables de l’UE, des hauts responsables, des ministres de certains pays de la région, des représentants d’institutions financières et de nombreux experts, la conférence a abordé des questions d’intérêt commun, mettant l’accent sur la coopération, l’investissement et le partenariat entre les pays méditerranéens pour faire face aux défis actuels et futurs. Les principales problématiques abordées portaient sur les changements climatiques, la pénurie d’eau, la transition énergétique, l’innovation technologique, la réduction de la fracture numérique, le développement des infrastructures et la promotion d’une croissance durable.
En effet, Saïed a évoqué dans son discours d’ouverture la fragilité de la situation économique et sociale dans les pays du sud de la Méditerranée, notamment en Tunisie, qui s’est aggravée ces dernières années en raison du ralentissement de la croissance causé par les répercussions de la pandémie de Covid-19 ainsi que par la guerre russo-ukrainienne. De plus, il a souligné les événements climatiques extrêmes de ces dernières années et leur impact négatif et grave sur les équilibres naturels.