La Tunisie occupe le 82e rang mondial dans le classement international de l’Indice mondial de corruption. Considérée comme “risque medium”, son score est de 43.75. Elle se classe devant l’Egypte (110e rang) et le Maroc (121e place), eux aussi medium.
Par rapport aux pays de la région MENA, l’Algérie et la Libye sont considérées à haut risque. L’Algérie, à la 141e place, a un risque élevé et la Libye, à la 190e place sur 196 pays, a un risque très élevé.
Par rapport aux pays du continent africain, les pays ayant le risque le moins élevé sont le Botswana (50e), l’Afrique du Sud (51e) et la Namibie (66e). En Afrique de l’Ouest, le Sénégal est à la 106e place, la Côte d’Ivoire 148e, le Rwanda 69e ou encore le Bénin (143e).
L’indice mondial de corruption (ICG) couvre 196 pays et territoires et mesure l’état de la corruption et de la criminalité en col blanc dans le monde.
Basé sur pas moins de 42 variables reconnues au niveau international, il comprend deux sous-indices permettant à la fois une vue d’ensemble du risque global et une évaluation plus nuancée du risque.
Le cabinet suisse Global Risk Profile (GRP), qui publie cet indice, le présente ainsi: “Notre Indice mondial de corruption peut être utilisé pour réaliser des cartographies initiales des risques dans le cadre de nos efforts de conformité afin d’évaluer efficacement l’exposition aux risques des tiers. Il a été conçu pour être en conformité avec les législations anti-corruption et anti-pots-de-vin telles que le FCPA, le UK Bribery Act, la loi française Sapin II”.