Au cours de l’année 2021, la production d’œufs destinés à la consommation a enregistré une baisse de 5,5% par rapport à l’année 2020, contrairement aux prix, lesquels ont augmenté de 230 millimes l’unité au 31 décembre 2021, ce qui a entraîné une croissance de 1,2% par rapport au même mois de l’année écoulée.
Ces données proviennent de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), au moment où des pressions sont exercées sur l’approvisionnement et les prix des œufs destinés à la consommation, poussant le ministère du commerce à fixer des marges bénéficiaires maximales.
Le département ministériel a annoncé des marges bénéficiaires de 15 millimes l’unité au niveau de la vente en gros et de 15 millimes l’unité au niveau de la vente en détail avec l’adoption d’un prix maximal au niveau de la vente au public aux alentours de 1 100 millimes les quatre œufs.
Le ministère du commerce a, dans le même cadre, appelé les producteurs d’œufs à renforcer l’offre, afin de répondre aux besoins de l’approvisionnement et d’accélérer la formation d’un stock régulateur pour le mois de Ramadan 2022.
L’Onagri a fait observer que le prix moyen mensuel des œufs a augmenté de 16,3% par rapport au même mois de l’année dernière, pour s’établir à 229,7 millimes l’unité en 2021, contre 197,5 millimes en 2020.
Les prix moyens ont enregistré une légère volatilité au niveau des régions. En effet, au sud du pays, les prix de production ont atteint 229,8 millimes l’unité, suivi du nord avec 229,7 millimes, puis le centre avec 229,6.
Le ministère du commerce s’emploie, dans le cadre d’une stratégie de maîtrise des prix des œufs destinés à la consommation, à inciter les intervenants dans les circuits de distribution des œufs à mettre à jour les déclarations de leurs activités et les patentes des locaux de vente et de stockage dans un délai maximal ne dépassant pas le 31 janvier 2022.
Source : TAP