Finance, Investissement and Trade in Africa
Force est de constater que les entreprises tunisiennes rencontrent plusieurs difficultés pour se déployer en Afrique, notamment en termes de financement. Pour essayer d’y remédier, le Tunisia-Africa Business Council organise, du 6 au 7 février la première édition de la conférence Financing, Investment and Trade in Africa (FITA). Détails.
C’est au siège de la FIPA que la TABC a organisé, le vendredi 02 février, une conférence de presse pour présenter la première édition de la FITA, un rendez-vous qui a pour but de réunir les institutions financières panafricaines sous un seul toit afin de permettre aux opérateurs locaux de trouver facilement le financement dont ils ont besoin. Cette conférence s’est tenue en présence de Bassem Loukil, président de la TABC, de Anis Jaziri, secrétaire général de l’organisation et de Khalil Laabidi, directeur général de la FIPA.
Les acteurs tunisiens devraient faire face à de nombre d’obstacles pour toucher le marché africain, notamment en termes de transport aérien, de fret maritime, de représentativité diplomatique et d’accès au financement, a indiqué Loukil. Avec les nouvelles lignes que ne cesse de lancer Tunisair, avec la ligne maritime qui est prévue pour avril prochain vers Douala (Cameroun), Abidjan (Côte-d’Ivoire) et Cotonou (Bénin) et avec l’ouverture de nouvelles ambassades prévues pour les deux prochaines années, ne reste posé que le problème de financement, déclare-t-il. “La réglementation de change freine la volonté des entreprises tunisiennes souhaitant s’ouvrir sur le continent africain”, a déclaré Loukil. “Nous avons donc décidé d’explorer la voie du financement par des institutions étrangères opérant en Afrique”.
La première édition de la FITA verra donc la participation de plusieurs institutions financières panafricaines tel que Bank of Africa, Africinvest, SoniBank (filiale à hauteur de 25% de la STB), ou encore la Banque Africaine de Développement, la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement et la Banque Islamique de Développement. “Des financements de 200 millions de dollars seront disponibles lors de ces deux journées”, a indiqué Loukil.