Les ressources budgétaires ont atteint les 5 milliards de dinars pendant les deux premiers mois de l’année en cours. Ceci représente une baisse de 2.4% par rapport aux 5.14 milliards de dinars de recettes collectées durant la même période de l’an dernier.
C’est ce qu’ont révélé les résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État jusqu’en février 2021.
Cette baisse est causée principalement par la chute des recettes non-fiscales dont la valeur est passée de 600 millions de dinars à 170 millions de dinars seulement. Les recettes fiscales ont connu quant à elles une légère hausse de 5.9% pour passer de 4.5 mdsTND aux deux premiers mois de 2020 à 4.8 milliards de dinars en 2021.
Le rapport publié par le ministère des Finances révèle que les impôts sur les sociétés ont crû de 51% entre 2020 et 2021 pour passer de 185 millions de dinars à 280 millions de dinars. Cette hausse est propulsée principalement par l’impôt sur les sociétés pétrolières qui a connu une hausse de 553% entre les deux périodes ! En effet, les impôts sur ces entreprises sont passés de 16 millions de dinars durant les deux premiers mois de 2020 à 104.5 millions de dinars en 2021.
Durant la même période, les droits de douane ont connu une régression de 11% pour passer de 212 millions de dinars à 189 millions de dinars. La TVA collectée a connu quant à elle une hausse de 6.7% passant de 1.25 à 1.4 milliard de dinars. Dans le rapport, on trouve également que les revenus des participations de l’État ont presque disparu pour passer de 450 millions de dinars durant les deux premiers mois de 2020 à … 200 mille dinars durant les deux premiers mois de 2021.
En ce qui concerne les ressources d’emprunt, on constate que leur valeur a plus que doublé pour passer de 1 à 2.1 milliards de dinars durant les deux premiers mois de 2020 et 2021 respectivement.
Les charges budgétaires ont connu elles aussi une baisse, en comparaison aux deux premiers mois de l’année dernière. Au fait, leur valeur est passée de 5.5 milliards de dinars à 5.2 milliards de dinars. La grande partie de ces dépenses a été réservée aux salaires, soit 3.3 milliards de dinars. Ceci représente tout de même une légère hausse d’environ 4% par rapport aux 3.4 milliards de dinars de l’an dernier.
Les dépenses d’intervention ont connu quant à elles une baisse importante, soit de 23%. Leur valeur, qui était de 771 millions de dinars jusqu’en février 2020, a été de seulement 591 millions de dinars en 2021.
Le déficit budgétaire a connu ainsi une baisse de 43% allant de 316 millions de dinars à 178 millions de dinars.