L’ambition est une énergie. Les femmes mettront la leur au service de la relance de notre société !
L’Organisation internationale du travail estime que mondialement, 48% du potentiel de productivité des femmes est sous-utilisé, contre 22% chez les hommes. L’ambition est définie comme le désir ardent de parvenir à faire quelque chose. Transposée à l’ambition professionnelle, elle signifie le désir ardent de parvenir à la réalisation de soi professionnellement. Et celle-ci peut revêtir bien des réalités différentes, allant de devenir chef d’entreprise, faire ce qu’on aime, gagner beaucoup d’argent, travailler moins mais mieux, à faire ce que tout le monde croyait impossible, dépasser nos limites, trouver l’équilibre qui nous correspond entre un boulot qu’on aime et notre vie personnelle, en passant par développer une startup, ou une équipe…
Bref, vous le voyez, tout dépend du sens qu’on a envie de lui donner.
Les trois types d’ambition
J’estime que nous avons trois types d’ambition : l’ambition personnelle, l’ambition professionnelle et l’ambition sociale. La première est en lien avec la vie privée, c’est ce que je veux réaliser pour moi. Quant à la seconde, elle est en relation avec la carrière ou le projet d’entreprise. Quelle est la mission que je veux accomplir et quelle est la communauté que je rêve de servir ou d’aider ? Pour ce qui est de l’ambition sociale, elle concerne la vision du monde. Quelle est la cause en laquelle je crois et que je veux défendre ? Notez que notre ambition sociale peut aussi être notre ambition professionnelle. Alors si l’ambition correspond à la réalisation de soi, pourquoi devrait-on la voir de façon négative ? Pourquoi se réaliser professionnellement serait-il incompatible avec la féminité ? N’est-ce pas plutôt le contraire? Se réaliser professionnellement quel que soit le degré ne serait-il pas une des clefs pour vivre sa vie pleinement ? Ne serait-ce pas un exemple d’acceptation de soi et en même temps des autres ?
Pourquoi les femmes marchent-elles sur leurs ambitions ?
Pendant plusieurs années, j’ai marché sur mes ambitions professionnelles inconsciemment. Avec le recul et l’expertise, je me rends compte que «la peur de…» est la cause de beaucoup de renonciations. Comment arrive-t-on à marcher sur nos ambitions ? On renonce à nos désirs parce qu’on craint de perdre trois éléments: d’abord, l’amour ou l’affection d’un membre qui compte pour nous; ensuite, la sécurité qui peut prendre différentes formes : émotionnelle, monétaire, matérielle, physique, mentale,…; enfin, la valeur ou de l’estime de soi. Je pense que lorsque l’ambition est en nous, elle ne disparaît pas. Une personne ambitieuse va le demeurer, mais va peut-être exercer son ambition différemment. Je crois qu’il y aura un transfert de l’ambition basée sur la réussite individuelle vers une ambition orientée vers le bien collectif. Les analyses de l’Institut Anita Borg montrent que les équipes de travail qui comptent une diversité d’individus résolvent plus rapidement les problèmes, prennent des décisions plus efficacement et augmentent ainsi la performance et la compétitivité des entreprises. Se mettre en valeur, faire preuve d’ambition, négocier une augmentation, poser ses limites, gérer la reprise après son congé de maternité… autant de situations dans lesquelles les femmes sont souvent mal à l’aise. Même lorsqu’elles parviennent à gravir les échelons de la réussite, elles ne cessent de se poser des questions et de se remettre en cause.
Guide d’auto-coaching pour les femmes Ambitieuses et booster leur vie professionnelle
Dans ma pratique de coaching auprès des managers ou dirigeants d’entreprise et de leurs équipes, je remarque toute l’importance du bilan Personnalisé dans la posture d’un leader. Un bon bilan observe le passé d’un œil critique, mais sans jugement, dans l’objectif de planifier l’avenir : « Ça nous aide à définir les priorités de l’année qui suit, à mettre en évidence les écueils qu’on veut éviter, et à nous ramener à la base, à nos valeurs. En bref, le bilan nous permet de passer à l’action de façon consciente plutôt que de “subir” les événements ».
Et bonne nouvelle : il n’est jamais trop tôt pour commencer ! Je suggère de procéder en cinq étapes pour réaliser un bilan personnel, une façon de repartir sur de bonnes bases !
1ère étape : D’abord, célébrer ses trois principales réussites
Dans un espace confortable, à un moment prévu d’avance, on fait la liste de nos trois principales réussites de l’année. Pour ce faire, on se demande « de quoi suis-je la plus fière, cette année, et pourquoi ? ». Un point de départ qui nous met dans de bonnes dispositions. En effet, selon Helen, « il faut approcher le bilan de fin d’année avec bienveillance et indulgence». Il n’est donc pas étonnant qu’on commence par la liste de ses succès ! Pour toutes les étapes du bilan, il est important de noter ses réponses à l’écrit, dans un journal, sur des feuilles dédiées et non dans un fichier électronique. Cela permet d’y revenir en temps voulu. Mais une chose à la fois !
2ème étape : Prendre Conscience de trois grands Apprentissages
Même si on fait tous les efforts possibles et inimaginables, il arrive que les choses ne fonctionnent pas comme prévu. Le bilan de fin d’année est le moment idéal pour revenir sur ces moments moins glorieux pour en tirer quelques apprentissages. Pour ce faire, je vous propose trois questions par apprentissage : « Qu’est-il arrivé (décrire la situation factuellement) ? Qu’est-ce que j’ai appris ? Qu’est-ce que je ferais différemment si la situation se reproduisait ? ». Cette étape permet de retirer le meilleur de ces moments d’apprentissage parfois douloureux, mais tellement enrichissants. Le parcours “des ambitieuses” se poursuit le mois prochain !