C’est un passionné de la vie, avec zéro limite mentale ou physique, il se donne à chaque fois la chance d’essayer de réussir mais aussi d’échouer. Un tantinet philosophe, et dans une vie antérieure danseur, il croit dur comme fer dans le pouvoir suprême de l’interrogation, car pour lui, la formulation d’une bonne question représente le début de la réponse.
Quelle est votre source d’inspiration ?
Je considère l’humain comme une source inépuisable d’inspiration. D’ailleurs, je pense que toute personne qui a confiance en ses capacités à changer le monde et qui œuvre à son niveau pour le changement m’inspire énormément. Pour avoir des idées créatives et toujours aussi innovantes, je puise ma source d’inspiration dans les livres, les vidéos youtube, et les voyages qui me prouvent à chaque fois que seul le changement est payant.
J’estime être le genre de personnes qui s’intéresse à énormément de sujets et c’est ce qui m’aide à avoir toutes sortes d’idées. J’aime voir les gens passionnés inculquer leur amour du changement et c’est ce qui m’anime au quotidien. Je croit dur comme fer que l’espoir vient de là, de toute personne passionnée par son travail et qui cherche à changer la donne. En terme de lecture, je m’intéresse spécifiquement à la vie des personnes célèbres. Ce sont les détails du récit de vie qui font la différence pour moi et non les événements historiques, principalement les situations humaines dans lesquelles se sont retrouvées ces personnes.
Dans ce volet, j’ai une admiration particulière pour les écrits de Amine Maalouf qui a cette capacité de mettre en scène des personnages, des situations historique qu’il traite à l’échelle humaine et c’est ce qui fait toute la différence.
Si vous deviez explorer un autre métier ?
Dans une vie lointaine où je pourrais inventer le talent, je serais sans aucun doute danseur ou standuper. Je sais que cette déclaration va faire rire tous mes amis qui pour l’avoir vue savent à quel point je suis un mauvais danseur, qui l’assume d’ailleurs, mais je ne cache pas mon admiration pour ce domaine artistique que je considère comme passionnant.
Et si j’avais le choix de rester dans ma zone de confort alors j’opterais pour le retour au développement informatique, car la programmation est une passion pour moi qui s’est transformée au fil du temps en métier : j’aime créer de mes propres mains et voir le résultat de mon travail sur écran, c’est un hobby que je pratique depuis l’âge de 12 ans. Assez tôt, j’ai compris que ce métier peut m’ouvrir des portes. D’ailleurs, parfois, quand je pars en vacances, je me déconnecte et je m’accorde quelques heures de code rien que pour le plaisir.
Que trouve-t-on plus dans le métier d’artiste et qu’est-ce qui le différencie du métier d’entrepreneur ?
Contrairement à l’entrepreneur, l’artiste vit le moment présent, car il est dans la performance, le talent, le show, tandis que l’entrepreneur pense à demain. Ce qui va se passer demain, le mois prochain ou dans trois ans, c’est ce qui tourmente l’esprit de tout entrepreneur qui œuvre pour la réussite. C’est un métier psychologiquement dur car nous sommes perpétuellement dans la projection, c’est pour cela qu’il faut apprendre à se ménager et à redécouvrir le plaisir de vivre les moments simples de la journée. Pour ma part, je compense la charge en voyageant, c’est LA solution pour me recentrer sur mon équilibre.
Quel est le moment de la journée que vous préférez ?
C’est sans aucun doute mon café du matin avec la vidéo youtube du matin et qui dure généralement 20 minutes, avec mon cahier ou je note manuellement ma To do list. À chaque fois que je me passionne pour un sujet, je commence à me documenter dessus et je cherche davantage d’informations. Dernièrement, je me suis passionné pour le fonctionnement de l’immunité et la biologie moléculaire, en fait tout ce qui concerne l’étude des molécules porteuses du message héréditaire (ADN, ARN), de leur structure, synthèse, altérations (mutations). Il y a deux semaines de cela, j’étais fasciné par une série disponible sur youtube sur les batailles de Hannibal qui s’intitule “Bataille de Cannes : le début de la fin d’Hannibal” qui met en scène tout le chemin qu’il a parcouru à Rome, je trouve le sujet passionnant parce qu’il rend l’histoire Humaine.
Quelles sont les applications sur votre smartphone dont vous ne pouvez pas vous passer ?
Expensya, Outlook, Google Maps.
J’essaie d’avoir un usage modéré de mon smartphone, sinon dernièrement je me suis passionné pour l’application “Petit BamBou” qui est une application de méditation de pleine conscience. Elle propose des séances de méditations guidées ou libres, de courts dessins animés, ainsi que de nombreuses ambiances sonores.
Quelle est votre relation avec le mail ?
Il faut savoir se déconnecter. Je réponds à mes mails mais si cela va me prendre plus de 30 secondes, je délègue cette tâche à quelqu’un de mon équipe, ou bien comme dernier recours, je les place dans la file d’attente des tâches à faire. Le danger des emails c’est de les laisser décider de ton planning de la journée. Ma stratégie est de réserver un créneau spécial dans le planning de sa journée pour traiter les mails. Je suis certes dans l’instantanéité mais je ne cède pas le pouvoir, je m’impose la contrainte horaire pour répondre.
Un livre qui vous a marqué ? Pourquoi ?
“Le Meilleur des mondes” (Brave New World) de Aldous Huxley, parce que c’est un roman d’anticipation dystopique qui décrit à quoi ressemble le monde d’aujourd’hui. Sur le plan international, parler aujourd’hui de la soft dictature, des réseaux sociaux qui manipulent l’opinion publique, de la propagande sont d’actualité et dire que le roman a été écrit en 1931, cela me fascine toujours. C’est sa perception de l’évolution humaine de l’espèce et toutes les projections qu’il a pu faire qui me laissent en admiration totale pour ce livre.
Quel est votre film préféré ? Pourquoi ?
C’est sans aucun doute “Fight Club” de David Fincher, sorti en 1999 et adapté du roman éponyme de Chuck Palahniuk publié en 1996 que j’ai déjà lu. Ce qui me passionne dans le livre c’est comment le film traite des thématiques qui sont encore d’actualité comme le consumérisme, la monotonie et la redondance. Si je devais comparer le livre et le film, je dirais que le premier est beaucoup plus noir, il exprime la détresse de l’écrivain tandis que le deuxième est très agréable avec beaucoup de légèreté, mais incontournablement les deux sont passionnants d’une façon assez différente.
Quel est votre péché mignon ?
C’est le voyage et la recherche des endroits reculés, où je peux être discret et furtif, le tout dans la confidentialité. J’aime les endroits où je peux être seul à la plage, à la montagne où je peux m’accorder du temps pour sortir des sentiers battus. Avec la Covid-19, je continue à voyager mais à proximité.
Quel est votre plat préféré ?
Le couscous qui me rappelle le goût de l’enfance, les dîners en famille et le magret de canard qui met en lumière mon côté sudiste toulousain. Ce mélange spécial fait partie de mon patrimoine personnel, de mon identité.
Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs pour améliorer leur concentration ?
C’est planifier sa journée, car tout entrepreneur dans le feu de l’action a tendance à se laisser aller sans prendre en considération le timing exact qu’il doit accorder à chaque tâche de travail. Planifier son plan stratégique, son année, sa journée, et peu importe les surprises aussi bonnes que mauvaises, il faut le faire. C’est pour cela que chaque matin, je couche sur le papier ma vision de la journée, et j’écris manuellement à côté de ma petite tasse de café et de ma vidéo youtube ma To do list de la journée pour me sentir soulagé et avoir une vision claire et nette de ce que j’ai programmé.