Le nombre total de personnes décédées des suites du coronavirus en Tunisie, à la date du 6 octobre 2020, est porté à 389, a fait savoir Nissaf Ben Alaya, porte-parole du ministère de la Santé, dans un point de presse, hier, mercredi 7 octobre 2020.
Et d’ajouter que compte tenu de la situation actuelle, l’INEAS (Instance Nationale de l’Evaluation et de l’Accréditation en Santé) a décidé de revoir les conditions funéraires des personnes décédées de ce virus.
Selon les données recueillies actuellement, on note que le nombre de malades hospitalisés a augmenté considérablement, passant de 452 à 472, dont 122 sont admis en soins intensifs avec 50 patients sous respirateurs artificiels.
En effet, avec le coronavirus, le protocole d’inhumation a complètement changé la donne dans les quatre coins du monde avec des recommandations qui demeurent inchangées. En effet, il est toujours question de trouver un équilibre entre un maximum de précautions et l’importance de garantir la sécurité des proches du défunt.
Sur la base de la synthèse des données consultées, le guide, qui détaille le parcours du patient suspect ou confirmé positif à la Covid-19, publié en septembre, fera prochainement l’objet de révision afin d’y inscrire toute une partie qui traite de la question des conditions funéraires de personnes décédées de coronavirus.
Pour rappel, le guide parcours du patient suspect ou confirmé Covid-19 traite de thématiques liées de près où de loin au virus, du déclenchement des symptômes en passant par la prise en charge thérapeutique jusqu’aux cas les plus graves admis en réanimation.
Elaboré sur demande officielle du ministère de la Santé, ce guide, accessible à tous, fait appel à l’expertise d’une quarantaine de pneumologues, infectiologues, anesthésistes-réanimateurs, etc.
Alors que les chercheurs sont toujours en quête d’un traitement contre le virus, ce document peut être d’une grande aide aux professionnels et aux établissements de santé pour le triage et la prise en charge des patients suspects ou confirmés Covid-19. D’ailleurs, l’INEAS et le ministère de la Santé estiment qu’il est valable jusqu’à la fin de la pandémie.
En conclusion, ce guide est un outil d’aide à la prise de décision. Il ne remplace aucunement le bon sens clinique, car il s’agit de propositions développées méthodiquement pour aider les professionnels de la santé à rechercher les soins les plus appropriés dans des circonstances cliniques bien données.