Le tourisme était au cœur du débat hier, 28 juin 2018, lors de la réunion périodique du Conseil régional de développement de Monastir. Un secteur qui respire de nouveau après des années de vaches maigres.
La reprise de l’activité touristique à Monastir attire le regard du Conseil régional. En effet, les données relevées au cours du premier semestre de 2018 témoignent d’une nette reprise, qui émane de l’entrée de 137 000 touristes, soit une évolution de 27% par rapport à la même période de 2017.
Ce flux a généré 733 000 nuitées, soit une augmentation de 54%, ce qui a un impact positif sur le taux d’occupation des hôtels de la région ayant souffert d’un déficit flagrant de fréquentation touristique les années précédentes.
Salma Elloumi-Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, qui a présidé les travaux de ce conseil, a souligné la nécessité de donner plus d’efforts pour réussir la haute saison estivale, plus particulièrement dans la qualité des services, entre autres l’hygiène… et surtout la sécurité.
A long terme, l’innovation dans l’offre touristique s’impose, en tenant compte des tendances et des fluctuations des modes de consommations et des préférences des touristes.
Avec 42 hôtels d’une capacité de 19 000 lits, la région compte faire une expansion en termes de capacité. Deux zones touristiques, Bekalta et Jinane El Oust sont les cibles des prochains investissements. Sauf que la mobilisation du financement nécessaire ainsi que l’étude et la mise en place du plan d’aménagement font défaut. Le Conseil régional du développement concentrera ses efforts sur ces deux zones dans les années avenir.