L’Académie Internationale des Métiers du Contrôle de la Finance (AIMCF) a finalement vu le jour ce vendredi 31 janvier 2020. L’annonce a été faite à l’occasion d’une conférence de presse organisée par l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie (OECT), en présence du gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Marouane El Abassi, et du président de l’Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption (INLUCC).
A travers l’AIMCF, des certifications nationales et internationales seront délivrées. Les diplômés seront des hauts cadres qui auront acquis la maîtrise des meilleurs standards en matière de contrôle, de comptabilité, de finance, de bonne gouvernance, de transparence et d’éthique.
Le gouverneur de la BCT s’est montré optimiste à propos de l’Académie, considérant qu’elle va contribuer à la “promotion des bonnes pratiques dans le métier de contrôle dans le pays en diffusant une culture commune en termes d’intégrité et d’attitude vis-à-vis des risques”.
Pour sa part, le président du Conseil Scientifique de l’AIMCF, Maher Gaida, a rappelé que la Tunisie a besoin d’une institution nationale regroupant les organismes intéressés par les formations et les certificats délivrés par l’AIMCF. “C’est une manière de combler le vide de la formation professionnelle”, a-t-il assuré.
Concrètement, la formation de l’AIMCF comprend 16 modules certifiants qui se déroulera en 100 heures. Le tout durant 16 semaines de cours portant sur les métiers du contrôle de la finance, les systèmes d’information, la gestion des risques et la lutte contre le blanchiment d’argent et contre la fraude fiscale.
Quelles sont les personnes concernées par les formations de l’AIMCF ? Il s’agit, en fait, des experts comptables, des stagiaires experts comptables et de toute personne exerçant dans le métier. Plus encore : les cadres de l’administration publique sont aussi concernés – instances, organisations nationales -, ainsi que les directeurs administratifs et financiers. Il y a, également, les auditeurs internes, les contrôleurs de gestion et responsables compliance dans les entreprises publiques et privées, les avocats et juristes, et les étudiants titulaires d’une licence en comptabilité / finance, fiscalité ou sciences juridiques.