Déjà sous tension depuis plusieurs mois, la situation a failli déraper au Moyen-Orient depuis l’assassinat du Général Iranien Qassim Soleimani par les Etats-Unis. Que ce soit du côté du Président Américain, Donald Trump, ou du Président Iranien, Hassan Rohani, les menaces ont été nombreuses.
Sur le plan économique, même si le contexte n’a rien à voir avec celui du choc pétrolier des années 1978-1981, le cours du pétrole a été impacté. Lundi 6 janvier 2020, le Baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars s’est échangé à 70 dollars à Londres, ce qui constitue une augmentation de 1,15 point si l’on compare à la clôture du vendredi 3 janvier 2020. Le baril a frôlé les 65 dollars à New York, ce qui constitue un record depuis avril 2019.
Cette crise n’est pas sans rappeler celle provoquée par les attaques contre les installations saoudiennes en septembre 2019. Le seuil des 70 dollars y avait été franchi. Depuis l’assassinat du Général Iranien en Irak lors d’un raid des forces armées américaines, les marchés se sont affolés, craignant ainsi une perturbation de l’offre du pétrole dans le monde.
Notons, aussi, que juste après l’annonce de l’assassinat du Général Iranien, les prix ont grimpé de 4 points. Et il semble qu’une sortie de crise n’est pas encore à l’ordre du jour compte tenu des escalades des deux antagonistes.
Affaire à suivre.