C’est un fait indéniable : où qu’elles soient, les jeunes compétences tunisiennes accomplissent des merveilles grâce à leur talent et leur esprit entrepreneurial mondialement reconnus. Pour cette fin de la semaine, on vous propose de (re)découvrir une sélection de profils qui ont brillé à l’étranger.
Des jeunes Tunisiens dans le classement des 100 dirigeants africains d’exception de Choiseul
On en parlait dernièrement : comme chaque année, le prestigieux Institut Choiseul publie son classement des 100 dirigeants africains d’exception. On trouve, sur cette liste, 3 Tunisiens :
- Ghassen en Aissa : jeune entrepreneur et directeur général de la société C-Logistics
- Fatma Rekik : PDG de la société STIFEN, spécialisé dans l’agroalimentaire
- Mehdi Doghri : directeur général-adjoint du groupe Carte.
Rym Eltalef, surnommée la “Monica Bellucci tunisienne”
Rym Eltalef, alias “Rymooshka”, est une blogueuse tunisienne reconnue à l’échelle mondiale. Avec son style particulier, elle fait part des voyages qu’elle effectue à travers le monde. La jeune Tunisienne a suscité l’intérêt des grandes marques de la mode, comme Chanel ou encore Van Cleef & Arples. Elle a remporté le prix du Best Look aussi bien au Festival du Caire qu’au prestigieux Festival de Cannes de 2018.
Après avoir terminé ses études supérieures à Paris – Commerce -, elle a lancé sa propre marque de bijoux fantaisie. Ses créations ont été vendues non seulement en France, mais dans d’autres pays à l’instar du Maroc, du Liban ou encore de Londres.
Emna Ben Ali : un savoir-faire exporté dans le monde
Âgée de seulement 25 ans, Emna Ben Ali a déjà fondé sa propre entreprise depuis 2015, qu’elle a baptisée SOTUNEC (Société tunisienne d’électronique). Le projet de la jeune Tunisienne porte sur la centralisation de l’éclairage public par Internet. L’idée a fait son chemin en 2014, alors qu’elle effectuait un stage au sein de la Direction régionale de l’équipement à Ben Arous. Elle était âgée de 21 ans.
Son objectif était de résoudre les différents problèmes de l’éclairage public, notamment les lampes allumées en pleine journée. Un gaspillage inutile selon Emna Ben Ali, auquel il fallait mettre fin. Le succès de la société est tel qu’il a suscité l’intérêt des pays étrangers. De fait, SOTUNEC a déjà exporté ses services au Niger et au Sénégal. Ils seront bientôt accessibles en Côte d’Ivoire.
Seifeddine Abbassi, un as de la décoration lumineuse
Aucune barrière n’a empêché Seifeddine Abbassi de poursuivre ses rêves. Le jeune Tunisien, originaire de Hammam-Lif, s’est imposé, aujourd’hui, parmi les plus talentueux dans le domaine de la conception graphique et du design en Pologne. Le jeune homme de 30 ans, après avoir terminé le cycle secondaire en Tunisie, a choisi de partir en Pologne. Il a fait ses débuts avec une équipe de designers internationaux de la société Multidekor.
Ensemble, ils ont créé des décorations lumineuses de formes géométriques minimalistes. Elles ont été installées sur des places publiques en Pologne et dans des centres commerciaux de renom, mais pas seulement : le Part-Dieu de Lyon, un grand centre commercial français, a aussi intégré les objets décoratifs conçus par l’équipe avec laquelle travaille Seifeddine Abassi.
Soukaina Bouraoui, directrice de CAWTAR
On a parlé également de Soukaina Bouraoui, directrice du Centre des Femmes Arabes pour la Formation et la Recherche (CAWTAR). Le 18 courant, la Tunisienne a été réélue à l’unanimité présidente du comité scientifique du réseau des Femmes Dirigeantes des Universités de la Francophonie. Dans son milieu, elle est reconnue pour son professionnalisme exemplaire, ce qui lui a valu l’admiration de tous.
Hayfa Sdiri, la jeune Tunisienne qui figure parmi les femmes les plus inspirantes du monde
Hayfa Sdiri est un autre talent tunisien qui a fièrement porté notre drapeau à l’étranger. Son nom, comme on l’avait souligné dans un précédent article, a été retenu dans la liste des 100 femmes les plus inspirantes du monde, élaborée par la BBC. Aujourd’hui âgée de 22 ans, la jeune femme a fondé une plateforme en ligne dédiée aux futurs entrepreneurs alors qu’elle n’avait que 19 ans : Entr@crush.