Lors du 2e sommet africain sur le climat organisé à Addis-Abeba, la Tunisie a pris part aux discussions aux côtés d’autres pays du continent, avec un message clair: il est temps que l’Afrique parle d’une seule voix et réclame un financement climatique plus juste.
Ce sommet, tenu à quelques mois de la COP30 au Brésil, a permis de poser les bases d’une vision commune pour faire face aux dérèglements climatiques, en mettant en avant des solutions africaines concrètes.
Comme beaucoup de pays méditerranéens, la Tunisie subit de plein fouet les effets du changement climatique : sécheresses longues, inondations soudaines, pénurie d’eau, baisse de la biodiversité, et pressions sur l’agriculture. Ces impacts touchent directement la vie quotidienne, la sécurité alimentaire et la stabilité économique du pays.
Face à ces défis, la Tunisie a réaffirmé son engagement à agir, mais a aussi souligné que la transition écologique a un coût important. D’ici 2030, elle aura besoin de près de 19,4 milliards de dollars pour réaliser ses engagements climatiques. Or, elle ne pourra financer que 23% avec ses propres moyens. Le reste devra venir de soutiens internationaux, sous forme d’investissements, dons, crédits ou partenariats.
Enfin, la Tunisie appelle à passer de la parole à l’action. L’Afrique ne doit plus être perçue comme une victime du changement climatique, mais comme un acteur à part entière, capable de proposer des solutions, de porter des projets concrets et de peser dans les décisions mondiales.