L’Égypte vient de franchir une nouvelle étape dans le développement de son enseignement supérieur avec la création de 12 universités nationales supplémentaires. L’annonce a été faite par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ayman Ashour, lors d’une réunion du Conseil des universités nationales, tenue au siège du ministère dans la nouvelle capitale administrative.
Ces nouvelles institutions, dont les universités nationales de Suez, Damanhour, Le Caire, Aïn Shams, Sohag, Kafr El-Cheikh, Nouvelle Vallée, Fayoum, Tanta, Louxor, Damiette et Sadate City, sont le fruit de décrets présidentiels récemment promulgués.
Selon les autorités, ces établissements proposeront des programmes interdisciplinaires modernes, conçus pour répondre aux exigences du marché du travail. Fonctionnant selon un modèle à but non lucratif, leurs ressources seront entièrement réinvesties dans l’amélioration continue des infrastructures et de la qualité de l’enseignement.
Le ministère a précisé que la mise en place matérielle et humaine est achevée, et que les universités seront prêtes à accueillir leurs premiers étudiants dès la rentrée universitaire 2025-2026.
Avec ces 12 nouvelles structures, l’Égypte comptera désormais 32 universités nationales et un total de 128 établissements universitaires, contre 50 en 2014. Cette progression reflète l’ambition des autorités de répondre à une demande croissante, estimée à 3,8 millions d’étudiants aujourd’hui, et projetée à 5 millions d’ici 2030.