Carthage Cement a annoncé hier ses états Financiers relatifs à l’exercice 2024 montrent un chiffre d’affaires de 421,573 Mtnd, contre 431,588 Mtnd en 2023, soit une légère diminution de 3%. Le résultat brut d’exploitation a enregistré une augmentation de 5,4% en glissement annuel, en passant de 156,334 Mtnd fin 2023 à 164,823 Mtnd une année plus tard. Le résultat net ressort bénéficiaire, en augmentation de 27,3% par rapport à l’année 2023, à 70,256 Mtnd.
Il faut dire que le cimentier ne fait que confirmer son excellent état de santé observé il y a bien des années. Le marché local n’est pas très porteur, surtout que le rythme des investissements publics a décéléré et que le secteur immobilier est quasiment en panne. Les opérations d’exploitation n’offrent pas une marge confortable, ce qui a poussé le management à réviser ces opérations. Mais le plus important est de regarder l’historique de la société qui était une structure endettée et une machine à perte. Aujourd’hui, elle est en train de réduire sa dette et de s’imposer comme un acteur majeur de la production du ciment.
Sur le marché, le titre affiche un repli de 4,1% depuis le début de l’année. Cela reflète la dynamique économique d’une manière générale plus que les fondamentaux de la société qui se sont nettement améliorés ces dernières années. Nous pensons que ce redressement de profitabilité est l’élément le plus important du moment que le projet de cession n’est plus, à notre avis, à l’ordre du jour. L’Etat est en train de conserver des entités en difficulté, que dire d’une société qui revient en force et est capable de devenir une source de revenus d’ici quelques années.