Le cabinet de conseil en gestion des risques Secretariat International alerte sur la progression de la criminalité économique et financière à l’échelle mondiale. Celle-ci devient de plus en plus sophistiquée, portée par la fragmentation croissante de l’économie mondiale et l’accélération des avancées technologiques.
Dans sa première édition du «Secretariat Economic Crime Index», publiée le jeudi 10 avril 2025, le cabinet évalue les risques dans 177 pays à travers un score allant de 0 (risque minimal) à 4 (risque maximal). Cette évaluation repose sur une analyse croisée entre l’expertise du cabinet et trois indices de référence internationale: le Basel AML Index (lutte contre le blanchiment), l’indice de perception de la corruption de Transparency International, et l’indice de criminalité organisée de la GI-TOC.
En Afrique, les pays les plus résilients face à la criminalité économique et financière en 2025 sont les Seychelles (22e au rang mondial, score de 1,61), suivies du Botswana (37e, 1,75), de Maurice (48e, 1,87), du Cap-Vert (51e, 1,9), de la Namibie (52e, 1,95), de Sao Tomé-et-Principe (59e, 1,99), du Rwanda (61e, 2,00), de la Tunisie (68e, 2,05), du Maroc (75e, 2,14) et de la Zambie (81e, 2,19).
Au niveau mondial, les pays les mieux classés sont la Finlande, avec le score le plus bas (1,01), suivie du Danemark, de l’Islande, du Luxembourg et de l’Estonie.