La Tunisie a enregistré une légère amélioration de son score en matière de liberté économique, selon l’Index of Economic Freedom 2025 publié par The Heritage Foundation. Son score s’élève cette année à 49,1, contre 48,8 en 2024. Cette progression est notamment attribuée à une amélioration du critère «Pression fiscale», qui est passé de 74,9 à 79,4.
Malgré cette hausse, la Tunisie reste classée parmi les pays économiquement répressifs, c’est-à-dire ceux ayant un score inférieur à 50. Elle occupe la 38e place en Afrique et la 149e position à l’échelle mondiale.
L’indice mesure la liberté économique des pays sur la base de cinq catégories principales: droits de propriété, intégrité gouvernementale, efficacité judiciaire, pression fiscale et dépenses publiques.
Sur cet indice, les pays sont répartis en cinq catégories en fonction de leur score: pays économiquement «libres» (80-100 points), pays «globalement libres» (70-79,9 points), pays «modérément libres» (60-69,9 points), pays «pratiquement pas libres» (50-59,9 points) et pays «répressifs» (moins de 50 points).
Comparaison avec d’autres pays africains
En tête du classement africain, l’île Maurice se distingue avec 75 points, ce qui lui vaut la 15e place mondiale, la plaçant parmi les économies globalement libres.
Tout comme la Tunisie, l’Algérie est aussi considérée économiquement répressive, avec un score de 47,5, la plaçant 44e en Afrique et 160e à l’échelle mondiale.
En revanche, le Maroc, avec un score de 60,3, se positionne 6e en Afrique et 86e au niveau mondial, intégrant ainsi la catégorie des pays modérément libres.