La Société régionale de transport de Jendouba (SRTJ) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2022. Contrairement aux autres sociétés régionales, elle est parvenue à réaliser un bénéfice net de 1,418 MTND contre une perte de 0,132 MTND une année auparavant.
Toutefois, sans l’appui de l’État, cette performance n’aurait jamais été atteinte. Les revenus de la société se sont établis à 8,316 MTND, en hausse de 29,3% en glissement annuel. De plus, la subvention d’exploitation de 15,803 MTND a permis de porter les revenus d’exploitation à 24,251 MTND fin 2022 contre 19,699 MTND fin 2021.
Les charges d’exploitation ont totalisé 22,321 MTND, en hausse de 13,3% par rapport à 2021. Tous les postes de dépenses ont augmenté, et les charges du personnel représentent 55,6% des dépenses totales. Les charges financières se sont établies à 0,307 MTND, en repli de 37,8% en rythme annuel.
La société affiche des fonds propres sains, de 4,320 MTND, avec une absence totale de pertes antérieures. Les états financiers ont été certifiés avec réserves par le commissaire aux comptes, à cause de l’existence de défaillances dans les applications de gestion et d’évaluation des stocks d’une part, et de l’absence d’un inventaire réel des actifs immobilisés d’autre part. La société a fait également l’objet d’une vérification fiscale approfondie couvrant la période 2019-2022 et l’administration a réclamé 0,636 MTND à la société, qui s’y est opposée.
Globalement, la situation de la SRTJ s’avère bien meilleure que ses homologues dans les autres régions. Un exemple à suivre.