À partir du 11 novembre 2024, Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, accueille la 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29), réunissant les dirigeants de près de 200 pays.
Ces deux semaines de négociations seront essentielles pour définir l’avenir de la planète face au réchauffement climatique. Un an après la COP28 à Dubaï, où des accords importants ont été conclus, notamment la création d’un fonds pour les “pertes et dommages”, la COP29 se veut l’étape suivante dans la concrétisation de ces engagements mondiaux.
L’une des priorités de cette conférence sera d’examiner les plans d’action des pays pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Chaque nation devra présenter une feuille de route révisée, alignée sur l’ambitieux objectif de l’accord de Paris: limiter le réchauffement global à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, et ne pas dépasser les 2 °C.
Mais au-delà de ces engagements, un enjeu majeur se profile: celui de la finance climatique.
Les pays en développement, particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, réclament un soutien financier accru. Le groupe des “pays les moins avancés”, représenté cette année par le Malawi, un pays durement frappé par des cyclones et la sécheresse, souligne l’importance d’une aide solide pour s’adapter aux catastrophes naturelles croissantes.
La question du financement sera donc au cœur des discussions, avec l’objectif de remplacer le fonds de 100 milliards de dollars par an, mis en place en 2009 mais jugé insuffisant.
Cette COP29 pourrait marquer un tournant décisif, non seulement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour le soutien financier aux nations les plus fragiles face à un climat devenu de plus en plus imprévisible.