L’ouverture du deuxième Forum financier arabe pour le prix Achariqah a eu lieu jeudi à Tunis et se poursuivra jusqu’à aujourd’hui vendredi, avec un focus sur l’impact des technologies financières numériques dans le développement de ce secteur.
Cet événement, qui réunit des experts de la région, a pour ambition de partager des savoirs et des pratiques autour des innovations numériques appliquées aux finances publiques.
Le secrétaire général du prix, Rached El Kasmi, a souligné l’importance de ces technologies dans la transparence des transactions, tout en déplorant que plusieurs pays arabes marquent encore un retard dans leur adoption.
En revanche, de nombreux États, au-delà du monde arabe, ont déjà fait le pas vers l’abandon progressif de l’argent liquide et du papier, s’appuyant désormais sur ces outils numériques pour moderniser leurs systèmes financiers.
Zouheir Atallah, chef de cabinet de la ministre des Finances, a profité de l’occasion pour évoquer les réformes en cours en Tunisie, axées sur la modernisation de l’administration publique.
L’objectif, selon lui, est de renforcer la gouvernance et d’accroître la transparence, notamment grâce à une transition numérique plus poussée et à l’amélioration des systèmes d’information.
Ces efforts visent également à optimiser la gestion des ressources publiques, tout en assurant de meilleurs services aux citoyens et aux acteurs économiques du pays.