Au début de 2024, et avec les grandes interrogations sur la capacité de l’État à mobiliser des ressources en devises, l’échéance d’octobre 2024 de 50 milliards de yens inquiétait. Mais il faut dire que la situation demeure confortable aujourd’hui, en dépit des difficultés d’emprunter de l’argent. Bien évidemment, cela reflète aussi une économie qui importe moins et dont les usines tournent à moitié régime.
Et comme l’argent doit partir au moins deux jours avant, les avoirs nets en devises ont enregistré une baisse le 8 octobre de 1 137 Mtnd par rapport au 7 octobre. En termes de jours d’importation, nous sommes désormais à 111 jours. Le paiement de la dette japonaise nous a donc coûté 5 jours d’importation.
Les avoirs en devises s’élèvent donc à 24 516 Mtnd, un niveau plus qu’acceptable au terme de l’exercice budgétaire le plus compliqué dans l’histoire contemporaine de la Tunisie. Il reste peu de dettes externes à rembourser cette année, et nous pouvons confirmer que le chapitre est clos pour 2024, en attendant celui de l’année prochaine.