Les villes marocaines affrontent des difficultés en matière de cohésion sociale et de gestion démographique, selon la revue de l’OCDE destinée à la politique urbaine nationale du Maroc.
Selon l’organisation, pour avoir une politique urbaine réussie, il est important de promouvoir une identité urbaine et d’améliorer les conditions de vie dans tous les quartiers, notamment les plus défavorisés. Pour le Maroc, cela signifie de mettre en place des politiques axées sur la création d’emplois en milieu urbain, en ciblant particulièrement les jeunes et les femmes.
Il est à noter que le chômage urbain est élevé, surtout chez les jeunes, avec 46,7% des 15-24 ans au chômage en 2022. De plus, près de 30% des jeunes ne sont ni en emploi ni en formation. Aussi pour les femmes, le taux d’activité est faible, surtout dans les zones urbaines comparées aux zones rurales.
Le Maroc doit également se concentrer sur l’amélioration des emplois et la formalisation du travail pour renforcer l’accès des travailleurs urbains aux services essentiels et aux protections sociales. Les collectivités locales jouent un rôle important dans la création d’emplois et la formation. En utilisant leur connaissance des spécificités locales, elles peuvent concevoir des actions adaptées aux besoins du marché du travail.
La mise en place de systèmes d’information sur les carrières et le soutien aux partenariats locaux constituent les mesures les plus importantes que le Maroc doit prendre pour promouvoir une croissance économique inclusive au Maroc.