En août 2024, le taux d’inflation a diminué, passant de 7% en juillet à 6,7%. Selon le bulletin mensuel de l’Institut national de la statistique publié jeudi 5 septembre, ce recul est essentiellement dû à la décélération du rythme d’augmentation annuelle des prix du groupe «produits alimentaires».
Les prix de l’alimentation ont augmenté de 8,5% sur un an. Cette hausse provient principalement de l’augmentation des prix des viandes ovines (23,9%), des huiles alimentaires (19,1%), des viandes bovines (15%), des condiments (13,8%), des poissons frais (12,8%) et des volailles (11,7%).
Les prix des produits manufacturés ont augmenté de 6,7% en raison de la hausse des prix des produits de l’habillement et chaussures (9,9%) et des produits d’entretien courant du foyer (8,4%).
Quant aux services, ils ont connu une augmentation de 5,1%, principalement expliquée par la hausse des prix des services du groupe restaurant, cafés et hôtels (8,7%).
À l’exclusion des produits alimentaires et énergétiques, l’inflation sous-jacente s’est repliée légèrement à 6,4%, contre 6,5% le mois précédent. Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 7,5% sur un an, tandis que les produits encadrés ont vu leurs prix augmenter de 3,8%.
Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% en août par rapport à juillet. Cette augmentation est due à la hausse des prix de l’alimentation de 1,5% et des prix du groupe «service éducation» de 1,1%. En revanche, les prix des produits d’habillement se sont repliés de 4,5% en raison des soldes d’été.
Les produits manufacturés et les services ont apporté les contributions les plus significatives à l’inflation globale, avec 2,5 et 1,7% respectivement. Du côté des régimes, les produits non alimentaires libres ont contribué pour 3,5% et les produits alimentaires libres pour 2,3%. Les produits alimentaires encadrés ont apporté la plus faible contribution avec 0,1%.