Pour Assad, le deuxième trimestre 2024 a été marqué par une légère baisse du chiffre d’affaires global de 1,4%, à 23,042 MTND. Les ventes locales sont derrière cette tendance, perdant 7,5% par rapport au deuxième quart 2023, à 11,006 MTND. Par contre, les exportations se sont bien comportées, augmentant de 4,9% en glissement annuel, à 12,036 MTND.
Depuis le début de l’année, et grâce aux excellentes réalisations du premier trimestre, le chiffre d’affaires a totalisé 42,189 MTND, en hausse de 13,9% par rapport à la première moitié de l’année dernière. Les ventes à l’export représentent 57,6% des revenus de la période. Elles sont en train de tirer la croissance vers le haut, progressant de 18,5% en rythme annuel, contre 8,2% pour le marché local (17,885 MTND).
La production a connu une forte baisse au cours du deuxième trimestre (-16,9%, à 166 059 équivalents batterie standard). Néanmoins, il faudra tenir compte de la forte hausse enregistrée lors des trois premiers mois de l’année. Globalement, un repli de 1,0% dans la production a été observé, à 358 872 équivalents batterie standard.
Cela est reflété dans l’endettement total qui a reculé de 5,530 MTND, à 92,370 MTND, en baisse de 5,6% par rapport à fin juin 2023. Assad a peu investi cette année, avec une enveloppe de 0,614 MTND.
En dépit de ces bons chiffres, le marché devrait se concentrer sur la nouvelle de la sanction douanière de 234 MTND, infligée dans le cadre du sujet des vieilles batteries. Le carnet de ventes est rempli d’ordres de cession quelques minutes avant l’ouverture de la séance. La pénalité est 13x la capitalisation boursière de la société, et il serait difficile de convaincre les investisseurs d’une sortie indemne d’une bataille avec la douane.