Environ 100 certificats d’origine sont délivrés aux entreprises tunisiennes exportatrices, surtout à des entreprises industrielles et agroalimentaires. Les certificats d’origine jouent un rôle crucial en attestant d’où viennent les produits.
Les règles d’origine (RO) sous la Zlecaf et le Comesa sont essentielles pour déterminer les avantages tarifaires des marchandises en provenance des États membres.
Les règles varient: le Comesa n’accepte que le certificat d’origine, tandis que la Zlecaf permet soit un certificat d’origine, soit une déclaration d’origine, cette dernière étant auto-certifiée par l’exportateur, selon Guillaume Gérout, spécialiste des règles d’origine pour un programme conjoint de l’Union européenne et de l’Organisation mondiale des douanes en Afrique. À dire vrai, la Zlecaf a le potentiel de sortir 30 millions de personnes de l‘extrême pauvreté. Et d’ajouter: “En Tunisie, les chambres de commerce délivrent principalement les certificats d’origine, vérifiant que les marchandises répondent aux critères nécessaires”. Une fois émis, le certificat est vérifié par la douane du pays importateur pour confirmer sa validité. Cette coopération douanière assure l’intégrité du processus de certification d’origine, facilitant ainsi les échanges commerciaux internationaux conformément aux règles en vigueur.
En outre, la suppression des visas entre certains pays africains ne peut que faciliter davantage les échanges commerciaux et renforcer la compétitivité des produits panafricains.