La Tunisie, premier pays africain à adopter une loi nationale sur les startups, voit aujourd’hui les résultats de ses efforts. Selon le Global Startup Ecosystem Report 2024, elle se classe parmi les 10 premiers en financement et parmi les 15 premiers en talent, expérience et performance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
En 2023, la Tunisie a donné le label de startup à 34 nouvelles entreprises, portant leur nombre total à 1 040, montrant son engagement pour une croissance innovante. Cette année-là, Cynoia a levé 930 000 dollars, et la fintech My Easy Transfer a levé 424 000 dollars. De plus, la société suédoise Medius a acquis la plateforme Expensya.
Pour soutenir les startups et les petites entreprises, essentielles à la croissance économique et à la création d’emplois, la Tunisie a lancé plusieurs réformes avec le soutien de la Banque mondiale. En mars 2024, elle a lancé un projet de 2,1 millions de dollars pour autonomiser les femmes dans le secteur AgTech. Les fonds de fonds Anava et InnovaTech investissent également dans des startups et PME innovantes pour renforcer l’écosystème entrepreneurial.
Le Startup Act a été une initiative clé pour encourager l’innovation en Tunisie, permettant de lever plus de 179 millions de dollars depuis sa mise en place. En outre, l’Association Tunisian Startups a introduit une charte d’intégrité open source en neuf points pour unir les entrepreneurs. Un projet de loi appelé ‘Innovation Act’, anciennement ‘Startup Act 2.0’, est en cours pour moderniser le cadre juridique et soutenir les entreprises innovantes.