Avec un ratio service de la dette extérieure/recettes publiques de 30,9 %, la Tunisie se place parmi les 15 pays africains affichant les ratios les plus élevés dans ce domaine, selon le rapport intitulé «Financing Africa: where is the money?».
Ce chiffre alarmant montre à quel point le service de la dette impacte les ressources publiques disponibles pour les investissements nécessaires dans d’autres secteurs clés, comme la santé et l’éducation.
Selon ce même rapport de la Fondation Mo Ibrahim, la Tunisie se trouve dans une situation financière préoccupante, aux côtés d’autres pays comme l’Angola (62,7 %), la Zambie (42,2 %), l’Égypte (39,9 %), Djibouti (38,9 %) et le Bénin (27,7 %).
Entre 2019 et 2021, cette charge importante de la dette a contraint 25 pays africains, y compris la Tunisie, à allouer plus de ressources publiques au paiement des intérêts nets de la dette qu’à des secteurs essentiels comme la santé.
Cette situation met en lumière les défis majeurs auxquels ces pays doivent faire face pour équilibrer leurs obligations financières et les besoins fondamentaux de leurs populations.