L’Union européenne a décidé d’augmenter les droits d’importation sur les véhicules électriques à batterie (VE) chinois à partir de juillet 2024, selon Julius Baer, la référence internationale en matière de gestion de fortune, basée sur un solide héritage suisse.
Cette mesure fait suite à une enquête de la Commission européenne, qui a conclu que les VE chinois bénéficient de subventions injustes. Les nouveaux droits varieront entre 17 % et 38 %, s’ajoutant aux 10 % existants.
En réponse, la Chine devrait augmenter ses droits d’importation sur les voitures européennes, particulièrement celles des constructeurs allemands comme BMW et Mercedes-Benz. Bien que cette augmentation pourrait réduire leurs revenus annuels de manière modérée, la confiance des investisseurs dans le marché européen pourrait être affectée.
En Chine, malgré une demande intérieure faible, la croissance économique devrait se stabiliser au second semestre 2024 grâce à une demande d’exportations croissante. Les données récentes montrent une légère amélioration de la production industrielle et des ventes au détail, bien que les investissements en actifs fixes soient restés stables.
Pour les investisseurs, cette situation signifie que les actions des constructeurs automobiles européens resteront sous pression à court terme, mais une amélioration est attendue au second semestre 2024.
En Chine, une croissance économique de 4,8 % est prévue pour 2024, soutenue par les exportations. Les investisseurs doivent surveiller de près ce différend commercial pour ajuster leurs stratégies en conséquence.