La banque mondiale a récemment publié un rapport intitulé “Croissance stabilisatrice mais à un rythme faible”.
Selon les données fournies, en Tunisie, la croissance devrait rebondir à 2,4 % par an en 2024-2025, en supposant une atténuation de la récente sécheresse, des conditions financières plus favorables et des progrès dans les agendas de réforme fiscale et de concurrence.
Quant Au Maroc, la croissance devrait s’affaiblir à 2,4 % en 2024, avec une baisse de la production agricole en partie compensée par une forte performance dans le secteur industriel, y compris la construction, comme la reconstruction suite à un séisme massif l’année dernière. Le Maroc devrait poursuivre la consolidation fiscale et connaître une diminution des déficits fiscaux.
En 2025, on prévoit une légère réduction des déficits fiscaux dans la région, en partie en raison de l’augmentation des revenus pétroliers et des consolidations fiscales progressives dans plusieurs pays, dont l’Algérie, l’Égypte et la Jordanie.
Concernant la croissance réelle du PIB, il est estimé qu’en 2024, la Tunisie connaîtra une croissance de 2,4 %, le même taux que celui projeté pour le Maroc. En revanche, l’Algérie devrait enregistrer une croissance plus forte, atteignant 2,9 %.