Le rapport “L’intelligence artificielle en Afrique: défis et opportunités” du Policy Center for the New South souligne l’impact transformateur de l’intelligence artificielle (IA) sur le paysage économique mondial.
L’IA est décrite comme une technologie capable de reproduire l’intelligence humaine à travers des algorithmes et une puissance de calcul, offrant ainsi des opportunités de croissance et d’efficacité opérationnelle dans divers secteurs tels que l’industrie, la santé, la finance et les transports. À dire vrai, le secteur privé a massivement adopté l’IA pour optimiser ses opérations, améliorer la productivité et personnaliser les services. Par exemple, Amazon utilise l’IA pour proposer des produits adaptés à ses clients, augmentant ainsi ses ventes.
En Afrique, l’utilisation de l’IA est en plein essor, avec des exemples concrets dans des domaines comme la santé, l’agriculture, les services financiers et l’éducation, lit-on dans le rapport. Effectivement, le classement “Government AI Readiness Index 2023” englobe 193 pays du monde et met en évidence l’engagement de certains pays comme l’île Maurice, l’Égypte, l’Afrique du Sud et la Tunisie en tant que leaders dans le développement d’écosystèmes favorables à l’innovation technologique, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Ces pays ont investi dans des politiques gouvernementales progressistes, des infrastructures technologiques et ont favorisé l’émergence d’un écosystème propice aux startups et entreprises spécialisées dans l’IA.
L’implication de la Tunisie, quatrième dans ce classement, montre également son engagement dans le domaine de l’IA et son potentiel à devenir un acteur majeur dans le développement technologique en Afrique.
Ces exemples montrent comment l’IA a un impact positif et transformateur en Afrique, en améliorant l’efficacité des services, en stimulant l’innovation et en ouvrant de nouvelles opportunités de développement économique. Cependant, il existe des disparités entre les pays africains en termes de préparation et d’adoption de l’IA, soulignant ainsi la nécessité d’une approche holistique pour garantir que tous les pays puissent bénéficier pleinement des avantages de cette technologie.