Le nombre d’infractions liées à l’utilisation des voitures administratives a enregistré une hausse durant le premier trimestre de l’année en cours, passant de 159 à 183 infractions par rapport à la même période en 2023. Ces chiffres ont été dévoilés par Mohamed Bouhlel, contrôleur général du Domaine de l’État et des Affaires foncières, et coordinateur général des équipes de contrôle des voitures administratives.
Cette augmentation des infractions a été constatée après le contrôle de 5042 voitures administratives au cours des trois premiers mois de cette année, contre 6079 véhicules contrôlés l’année précédente.
Sur l’ensemble de l’année 2023, le total des infractions a culminé à 715 cas. Les gouvernorats les plus touchés sont Tunis avec 185 infractions, suivi de l’Ariana (137), Ben Arous (115) et Nabeul (35), selon les données relayées par l’agence TAP.
En contrepartie, Tataouine et Jendouba ont affiché le moins d’infractions liées aux voitures administratives, avec seulement deux et quatre infractions respectivement au cours de l’année 2023.
Ces infractions entraînent la rédaction de procès-verbaux d’infraction administrative et financière, avec une amende fixée à 60 dinars par infraction, conformément aux informations rapportées par l’agence TAP.
Il est à noter également que le parc de véhicules administratifs en Tunisie compte 95 032 véhicules, incluant des voitures de fonction (3197), des voitures à double usage (4676) et des voitures de service (87159).
L’État détient près de la moitié de ce parc, soit environ 43889 véhicules, tandis que le reste est partagé entre diverses institutions, établissements et collectivités publiques locales, dont 12895 voitures pour les municipalités, 1943 pour les conseils régionaux et 36305 pour les établissements publics.