Le fonds de pension du gouvernement japonais, le Government Pension Investment Fund (GPIF), a exprimé son intention de demander des informations sur les actifs illiquides, tels que le bitcoin, dans le cadre d’une recherche de nouvelles pistes d’investissements potentiels.
Le GPIF est le plus grand fonds de pension au monde en termes d’actifs sous gestion. Actuellement, il place dans des obligations et des actions nationales et étrangères, dans l’immobilier, dans les infrastructures et dans le capital-investissement. Il recherche à présent des informations sur d’autres classes d’actifs tels les forêts, les terres agricoles, l’or et le bitcoin, ainsi que sur la manière dont ils pourraient être incorporés dans le portefeuille des fonds de pension.
Ces intentions interviennent quelques jours après que le bitcoin a atteint son plus haut niveau historique et que la plus grande crypto-monnaie du monde a progressé de plus de 130% au cours de l’année écoulée. Cette hausse est en partie due au lancement de fonds négociés en Bourse sur le bitcoin aux États-Unis, qui a attiré des milliards de dollars de flux entrants.
Les fonds de pension ont été très prudents avant de se lancer dans les investissements en crypto-monnaies en raison de la nature volatile de ces dernières. Certains ont néanmoins tenté leur chance, comme le fonds de pension sud-coréen, le National Pension Service, qui a acheté des actions de Coinbase l’année dernière.
Au Japon, le gouvernement a proposé en février une loi qui, si elle est adoptée, permettrait aux fonds d’investissement de détenir des actifs numériques tels que des crypto-monnaies. Si elle est adoptée, ces monnaies verront leurs valeurs augmenter de nouveau. Si vous avez des bitcoins, gardez-les. Ils sont précieux.