L’Algérie séduit de plus en plus les investisseurs du secteur automobile grâce à ses avantages fiscaux et à ses exigences croissantes en matière de production locale.
Les avantages offerts par le gouvernement comprennent des exonérations fiscales et douanières sur les importations de composants nécessaires à la fabrication des véhicules, ainsi que la mise à disposition de terrains à des prix avantageux pour encourager le développement d’une industrie automobile locale.
En contrepartie de ces avantages, le gouvernement algérien a instauré des exigences d’intégration locale croissantes dans la production automobile. Les constructeurs doivent atteindre un taux d’intégration minimum de 10% d’ici la fin de la deuxième année suivant le démarrage de l’usine, et ce taux devra monter à 30% d’ici la fin de la cinquième année.
Cette politique vise à réduire les importations de véhicules d’occasion en Algérie, encourageant ainsi l’achat de véhicules neufs et le développement d’une industrie automobile locale dynamique. Selon les données du ministère de l’Industrie, les besoins du marché algérien en véhicules neufs sont estimés entre 250 000 et 350 000 unités par an, offrant ainsi un potentiel significatif pour les investisseurs du secteur.
Dans cette optique, le constructeur automobile chinois Geely a récemment annoncé son intention d’investir 200 millions de dollars dans la construction d’une usine d’assemblage de véhicules en Algérie. Cette usine, prévue pour commencer la production du modèle GX3 dès 2026, aura une capacité de production annuelle de 50 000 véhicules, contribuant ainsi à renforcer le secteur automobile du pays et à créer des emplois locaux.