Campus France, l’agence nationale chargée de promouvoir l’enseignement supérieur français à l’étranger, ambitionne d’accueillir 500 000 étudiants étrangers en France d’ici à 2027, franchissant ainsi un cap significatif après avoir atteint un seuil symbolique de 400 000 en 2022. L’accent est mis sur des régions spécifiques comme l’Indo-Pacifique et l’Afrique. Les universités publiques restent le choix prédominant (64%), avec une croissance notable des écoles de commerce (80% en cinq ans). Bien que la majorité des étudiants étrangers soient à Paris (35%), des efforts sont déployés pour les encourager à explorer d’autres villes universitaires.
La France se concentre sur trois régions-cibles prioritaires dans sa coopération éducative internationale: l’Indo-Pacifique, l’Afrique et l’Europe. Ces priorités visent à renforcer les liens académiques et culturels, tenant compte des changements de dynamique post-pandémie, notamment avec la Chine. Les étudiants étrangers sont répartis équitablement entre licences et masters, et la France est le quatrième pays d’accueil de doctorants étrangers grâce à la qualité de ses formations doctorales et aux frais de doctorat modiques (370 euros par an). Pour élargir leur portée internationale, Campus France cible des régions prioritaires telles que l’Indo-Pacifique, l’Afrique et l’Europe.
Concernant l’insertion professionnelle, des défis persistent en raison du manque d’outils de suivi. Selon le ministère de l’Intérieur, 60% des ressortissants étrangers ayant eu un visa étudiant perdent ce statut au bout de cinq ans. Toutefois, ces chiffres sont discutables car ils excluent les ressortissants communautaires. Une enquête prévue en 2024 vise à mieux comprendre le parcours des étrangers ayant obtenu un diplôme français