En tandem avec la COP 28, l’événement “Optimistic Tunisia 3” illumine le pavillon tunisien lors d’une initiative axée sur le changement climatique, se déroulant sur deux jours aux Émirats arabes unis. Alors que le monde s’engage dans une course contre la montre, l’objectif global demeure la réalisation d’émissions nettes de dioxyde de carbone (CO2) nulles d’ici 2050, avec pour ambition de contenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 2 degrés Celsius.
Actuellement, les émissions de CO2 et de méthane provenant des secteurs cruciaux de l’économie mondiale: production d’électricité, industrie, transport, bâtiments, agriculture et utilisation des terres, sont responsables du réchauffement de la planète. Une croissance exponentielle des émissions de CO2, multipliée par près de huit entre 1940 et 2022, provient principalement de la combustion de combustibles fossiles dans des secteurs tels que la production d’électricité, l’industrie et le transport.
Lueur d’espoir
Cependant, les deux dernières années ont été marquées par des développements positifs, notamment l’essor des panneaux solaires photovoltaïques et la croissance des ventes de voitures électriques. Ces avancées témoignent de l’adoption croissante de technologies d’énergie propre, signalant un changement progressif vers des pratiques plus durables. Nejib Zaafrani, TTU Chairman et président, a souligné ces avancées lors de la COP28 aux Émirats arabes unis.
Par ailleurs, en 2022, le paysage énergétique mondial présente une diversification croissante. Le charbon alimente encore 35,4 % du monde, suivi de près par le gaz naturel à 22,7 %. Cependant, les énergies renouvelables, y compris l’hydroélectricité, représentent désormais une part importante, contribuant à hauteur de 14,4 %. Cette transition vers des sources d’énergie plus durables s’inscrit dans la quête globale d’une réduction des émissions.
Le défi majeur? Il s’agit du secteur du transport, émetteur majeur avec plus de sept milliards de tonnes métriques de dioxyde de carbone (GtCO₂) annuelles, représente 19 % des émissions directes de CO₂. Les combustibles fossiles utilisés dans le transport sont au cœur de cette problématique, soulignant la nécessité d’innovations et de changements drastiques dans ce secteur pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux.