Dans le cadre du projet “Promouvoir les réformes pro-concurrentielles en Tunisie,” soutenu par l’Union européenne, une étude élaborée par l’OCDE en étroite collaboration avec la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, la BCT, le ministère des Finances, le Conseil de la concurrence, et d’autres acteurs; préconise des changements notables dans le secteur bancaire tunisien.
L’une des recommandations phares vise à éliminer les difficultés dans la chaîne d’approvisionnement des cartes de paiement. L’OCDE suggère d’imposer à la Société Monétique de Tunisie (SMT) l’utilisation d’une procédure d’appel d’offres pour choisir les fournisseurs de cartes. Actuellement, La Poste utilise un prestataire différent, et cette concurrence pourrait entraîner des économies pour les banques, potentiellement répercutées sur les clients.
Les bénéfices attendus de ces réformes sont estimés à environ 325 millions d’euros par an, avec des baisses de prix et de taux d’intérêt. Bien que ces chiffres soient significatifs, ils pourraient être sous-estimés en raison du manque de données détaillées. La mise en œuvre de ces recommandations favoriserait une concurrence saine, améliorant ainsi l’efficacité et la transparence du secteur bancaire, avec des avantages substantiels pour les consommateurs et les entreprises tunisiens.