La 37e édition des Journées d’Entreprise, orchestrée par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), a réuni un groupe diversifié de participants, incluant avocats, médecins, experts comptables, directeurs, PDG, représentants bancaires, entrepreneurs et journalistes. Cet événement incontournable a servi de plateforme cruciale pour discuter du thème intrigant de cette année « L’entreprise et l’Informalité : Inégalités et Solutions en suspens. »
Le président de l’IACE Tunisie, Taieb Bayahi, a inauguré la session avec un discours soulignant la fragilité de la situation socioéconomique nationale. Il a appelé de manière urgente à combler le déficit dans la mise en œuvre des solutions identifiées, saluant la résilience des entreprises tunisiennes face à ces défis.
Bayahi a partagé une citation marquante tirée des débats de la première journée, soulignant qu’un changement véritable nécessite un engagement total de la population. Il a mis en lumière l’importance d’une application rigoureuse de l’état de droit et d’une mise en œuvre implacable de réformes économiques, sociales et réglementaires, insistant sur la nécessité de les accompagner de mesures de protection en faveur des plus vulnérables.
Les discussions ultérieures ont approfondi ces thèmes, mettant en avant la nécessité d’une collaboration étroite entre les secteurs public et privé pour des solutions durables. Entrepreneurs et experts ont partagé des expériences et des idées novatrices, montrant la vitalité du dialogue intersectoriel.
Kalthoum Ben Rejeb, Ministre du Commerce et du Développement des Exportations, a mis en lumière l’importance capitale de la digitalisation et de la simplification des procédures administratives. “Nous sommes en train de prendre la voie de la transition vers des processus plus efficaces, une étape essentielle pour stimuler la croissance économique.” A affirmé Ben Rejeb
La ministre a souligné la nécessité d’adopter des technologies modernes pour moderniser les procédures administratives, accélérer les échanges d’informations et réduire la bureaucratie. Elle a évoqué la vision d’un environnement commercial numérique fluide, favorisant l’investissement et améliorant la compétitivité des entreprises tunisiennes à l’échelle internationale.