Le continent africain, bien que produisant actuellement la moitié de l’offre de sucre de l’Inde, se voit contraint d’importer pour répondre à une demande en croissance trois fois plus rapide que la moyenne mondiale. Un rapport d’Ecofin Pro met en lumière le potentiel de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour favoriser l’autosuffisance en sucre en encourageant une répartition plus équitable des flux commerciaux. Actuellement, la production de sucre en Afrique, représentant seulement 6% de l’offre mondiale, est inégalement répartie entre les régions, avec l’Afrique australe, du Nord et de l’Est en tête.
La demande de sucre en Afrique, en hausse de 3% par an, est largement satisfaite par des importations, principalement en provenance du Brésil, de la Thaïlande et de l’Inde. La Zlecaf, en créant un marché commun de 1,3 milliard de consommateurs, offre des opportunités d’investissements, de développement des chaînes de valeur régionales, et de transfert de technologies. Cependant, des défis subsistent, notamment des problèmes logistiques, la concurrence intra-régionale, et des barrières non-tarifaires.
Le développement du marché sucrier pourrait également impacter positivement le marché de l’électricité, en cultivant la canne à sucre pour la production de bioéthanol. Cependant, des défis logistiques, la concurrence intra-régionale, et des barrières non-tarifaires nécessitent une attention particulière pour maximiser les retombées positives de la Zlecaf sur le marché du sucre africain et atteindre l’autosuffisance.