Les banques publiques sont devenues la cible préférée des critiques ces dernières semaines, et la STB a dû publier un communiqué de presse pour défendre son image et préciser que les états financiers intermédiaires seront publiés au mois d’octobre.
Et c’était effectivement le cas hier. La banque a annoncé un résultat net de 37,252 Mtnd, en hausse de 30,5% par rapport au premier semestre 2022. L’établissement de crédit a réalisé un produit net bancaire de 336,372 Mtnd, une hausse de 3,2% en glissement annuel. Les revenus d’exploitation bancaire se sont établis à 710,438 Mtnd, un bond de 20,6%.
Pourtant, la marge d’intérêt s’est rétrécie de 10,0% à 151,925 Mtnd. Idem pour les commissions nettes (-4,6% à 61,324 Mtnd). La STB a pu se rattraper grâce aux revenus des portefeuilles titres-commercial (+21,9% à 61,829 Mtnd) et d’investissement (+46,0% à 61,281 Mtnd).
La vraie amélioration des bénéfices provient de la réduction du coût du risque, qui a diminué de 9,3% à 105,038 Mtnd. La STB affiche un ratio de liquidité de 135,03% contre un minimum réglementaire de 100%.
Au niveau commercial, la banque a vu ses dépôts s’effriter de 206,311 Mtnd par rapport à fin 2022, à 9 656 Mtnd. Les dépôts d’épargne ont totalisé 4 031 Mtnd (+160,958 Mtnd additionnels), ceux à vue 2 575 Mtnd (-77,045 Mtnd). Les certificats de dépôt ont aussi enregistré un recul de 199 Mtnd sur la même période. Côté crédits, ils se sont établis à 10 771 Mtnd, également en repli de 249,638 Mtnd. Les engagements envers les entreprises publiques se sont élevés à 1 814 Mtnd, dont 543,963 Mtnd au profit de l’Office des céréales.
A ce rythme, une nouvelle partie des pertes reportées négatives sera absorbée cette année. Il y a des signes d’un bon exercice 2023, bien que nous pensions qu’il y aurait un effort significatif de provisionnement. La page des pertes antérieures serait totalement tournée avec la fin de 2024.