Barbie, le film qui a engrangé 1,2 milliard de dollars à l’échelle mondiale et qui est entré dans le top 25 des plus gros succès de l’histoire du cinéma, a engendré une gamme variée de réactions à travers le monde. Toutefois, il a également suscité des critiques et des mesures de censure dans plusieurs pays.
En Algérie, le film a été retiré des cinémas en raison de ce qui a été perçu comme une “atteinte à la morale”. Des séquences destinées à un public adulte et des allusions à l’homosexualité ont été pointées du doigt, suscitant une vive controverse. Dans une démarche similaire, le Liban a banni le film en raison de sa “promotion de l’homosexualité” et de sa redéfinition des valeurs familiales traditionnelles. De son côté, le Koweït a invoqué des préoccupations liées à la “moralité publique” pour justifier son interdiction du film.
Au Vietnam, le film a été interdit en raison d’une scène impliquant une carte litigieuse. Cette carte avait des similitudes avec la “ligne en neuf pointillés” utilisée par la Chine pour revendiquer ses zones maritimes contestées en mer de Chine méridionale. La Chine considère la plupart de la mer de Chine méridionale comme son territoire, ce qui crée des tensions avec d’autres pays d’Asie du Sud-Est.
Bien que le film ait été autorisé aux Philippines, des conditions strictes ont été imposées, exigeant que le distributeur américain floute la fameuse carte controversée.