Roland-Garros n’est pas seulement un événement sportif, mais également une source de recette très importante pour toutes les parties prenantes à ce tournoi. A ce titre, le prize money de l’édition 2023 a été augmenté de 12,3% sur l’ensemble des tableaux. La dotation globale sera équivalente à 49,6 millions d’euros.
Ce surplus profitera aux joueurs qui seront éliminés dès le premier tour. Ils percevront ainsi 69 000 euros. Au deuxième tour, contrairement à l’an dernier, ils empocheront 11 000 euros supplémentaires tandis qu’au troisième tour, 16 200 euros de plus iront dans les comptes des participants. Les vainqueurs se verront attribuer quant à eux 100 000 de plus. Le tennis-fauteuil héritera également d’une meilleure rémunération au même titre que les joueurs qui perdront en qualifications. Une défaite au premier tour rapportera 16 000 euros.
Ceux qui atteindront les huitièmes de finale auront 240 000 euros, et un passage au quart est synonyme d’un chèque de 400 000 euros. Les demi-finales permettent d’empocher 630 000 euros. Les deux parties de la finale auront, respectivement, 1 150 000 euros pour le perdant et 2 300 000 euros pour le gagnant.
Pour les ramasseurs de balles, ils sont juste récompensés par leur sponsor, Adidas. Ils auront droit à conserver leur équipement. Les juges de ligne sont tous bénévoles. Ils touchent une indemnité journalière d’environ 150 euros. En revanche, les arbitres de chaise sont professionnels et disposent d’un contrat à la semaine ou pour la totalité du tournoi.
Ces montants sont financés, essentiellement, par les droits TV acquis par France Télévisions et Prime Vidéo, qui vont continuer à le diffuser jusqu’en 2027. Les Tunisiens, amateurs de ce tournoi, n’auront pas besoin de changer leurs habitudes.